Infolettre #12
Dans le but d’informer et de divertir son fidèle lectorat sans faire trop d’efforts, Ta Mère a décidé de sous-traiter son infolettre à ses autrices, auteurs, créateurs et créatrices. Aujourd’hui, on pensait faire plaisir à Maude Jarry en lui offrant cette tribune, mais comme toujours, elle a décidé de se la jouer FULL ADO EMO…
Les amis chez Ta Mère (joke, ce sont trop pas mes amis) m’ont demandé de vous écrire cette infolettre afin de mousser les ventes de mon livre et de vous rappeler que cette vieille affaire publiée en 2019 va bientôt passer au pilon si vous vous grouillez pas à l’acheter. Il se trouve que je ne possède aucun garage où empiler mes échecs dans des boîtes en carton molles qui vont pogner l’humidité. J’allais gentiment refuser cette occasion en or de m’autopromouvoir avec le talent d’une vendeuse de char lorsqu’on m’a prise par les sentiments et spécifié que je serais payée pour le faire. Ayant des problèmes notoires avec l’autorité, j’ai décidé de dresser la liste des meilleures raisons pour lesquelles vous ne devriez PAS acheter Si j’étais un motel et plutôt économiser ce montant pour quelque chose d’important, comme des sacs de chips Miss Vickie’s aux cornichons à l’aneth épicés.
- Le titre est tellement long que, moi-même, je me donne plus la peine de l’écrire en entier.
- Le livre au complet parle d’un break-up. Sérieusement la pire lecture de plage pour tes vacances pandémiques à Oka.
- Ce livre a été finaliste d’absolument aucun prix littéraire.
- Avant les bons soins et l’intervention de Maxime, mon directeur littéraire, le texte contenait entre autres le mot fiel et beaucoup trop de fois le mot âme.
- Même mon ex a jamais fini de le lire.
- Aucune critique désobligeante n’en a été faite par un bully condescendant dans une revue littéraire québécoise.
- Les (deux) critiques sur quialu.ca sont unanimes : ce livre est « trash » et même « sale » (on salue Samuel et Richard xox).
- Tu peux le voler gratuitement dans une grande chaîne ou une librairie indépendante qui n’a pas à cœur les droits de ses travailleurs.
- On y retrouve 11 fois le mot chat.
- Si tu n’aimes pas les chats, je t’annonce que tu es fort probablement un psychopathe.
- Personne ne lui a octroyé 1 étoile sur Goodreads alors qu’on sait tous qu’il s’agit de la consécration ultime pour toute œuvre qui se respecte.
- 15$ pour un livre qui se lit en une demi-heure? La poésie, c’est indéniablement l’un des pires investissements quantité-prix que tu auras fait dans ta vie.
- Après plusieurs séances de thérapie, je peux désormais affirmer avec assurance aux 18 étudiants en lettres qui écoutent encore Plus on est de fous, plus on lit que ce livre existe même si Marie-Louise en a jamais parlé.
- Mes parents ont aimé ça.
Infolettre #11
Dans le but d’informer et de divertir son fidèle lectorat sans faire trop d’efforts, Ta Mère a décidé de sous-traiter son infolettre à ses autrices, auteurs, créateurs et créatrices. Aujourd’hui, Carolanne Foucher nous démontre que savoir-faire langagier et dépendance aux iPhone peuvent parfois faire bon ménage…
Salut les rhums-pommes,
Ben contente D’ENFIN pouvoir rencontrer mon lectorat grâce à cette infolettre. Imaginez-vous donc que Deux et demie (mon premier livre en passant) (aussi – pour l’instant – mon dernier, mais bon, peut-être que ce sera pas le dernier, bref, qui vivra verra) est sorti le 17 mars 2020. Vous rappelez-vous du 17 mars 2020? Probablement que vous stackiez du Purell à 8,99$ pour 100 ml en pensant que l’air de l’extérieur c’était Lucifer. M’a vous dire, c’était pas le lancement le plus excitant. En même temps c’est le seul que j’ai vécu donc c’est aussi le plus excitant. Un genre de lancement de Schrödinger : excitant pis pas à la fois.
BREF : ben contente de rencontrer mon lectorat parce que, au final, j’ai tellement vu personne dans la dernière année que j’ai pas pu prouver hors de tout doute que quelqu’un avait bel et bien lu mon livre (mon premier livre en passant) (aussi – pour l’instant – mon dernier, mais bon, peut-être que ce sera pas le dernier, bref, qui vivra verra). Fait que idéalement, si vous l’avez lu, merci de vous manifester.
Au début de la pandémie, j’ai essayé d’écrire des affaires, mais finalement plus les mois ont passé et plus j’ai manqué de vocabulaire. J’en suis venue à vouloir faire de la traduction, me disant « peut-être que traduire quelqu’un je suis capable », finalement ça non plus j’étais pas capable. La seule traduction que j’étais capable de faire c’était celle de mon propre livre (mon premier livre en passant) (aussi – pour l’instant – mon dernier, mais bon, peut-être que ce sera pas le dernier, bref, qui vivra verra) sauf qu’aussi (j’avais oublié de le dire) je parle pas vraiment anglais. La seule autre langue que je connais c’est celle des nouvelles technologies alors j’ai fini par traduire mon recueil en émojis. Je voulais faire un zine qui accompagnerait le livre, qui pourrait être un cadeau aux 100 premiers acheteurs (lol je sais… sérieux je me pensais plus big que j’étais, big comme Kim Thúy, genre je sais pas ce qui m’a pris, j’étais un peu delusional au début de la pandé (imaginez si on disait « pandé » au lieu de « pandémie », ben relax)). Bref, vous comprendrez que ce projet, bien que je l’aime beaucoup, ben il intéresse personne.
SAUF PEUT-ÊTRE VOUS?
Alors voici, en exclu-pandé (!), pour vous, les gens qui lisent l’infolettre de Ta Mère, la traduction du premier poème de mon recueil en émojis.

Infolettre #10
Dans le but d’informer et de divertir son fidèle lectorat sans faire trop d’efforts, Ta Mère a décidé de sous-traiter son infolettre à ses auteurs et créateurs. Aujourd’hui, c’est au tour de Jason Savard, cerveau derrière le livre Vrai parler : conversation avec le rap québécois.
Hey salut!
Mon éditeur m’a proposé de t’écrire pis ça tombe vraiment bien parce que, récemment, y a quelque chose de ben beau qui s’est passé à la télé concernant une culture qui me tient pas mal à cœur. Ça m’a donné le goût d’en profiter pour me faire un peu de pub. Qu’est-ce que tu veux, j’ai un bébé à nourrir. Je te promets que ça va être ben subtil, tu t’en rendras même pas compte.
Ça fait que là, comme pas mal de monde, t’as regardé La fin des faibles à Télé-Québec pis t’as découvert que le rap c’est pas juste des affaires incompréhensibles avec des pitounes qui se brassent les fesses.
Pis là, tu te surprends à penser des choses comme : « y’ont don’ ben l’air fins pis intéressants, les juges », « j’aimerais ça mieux comprendre le rap », « je me demande comment ça marche pour ces artistes-là ».
Pis tu te dis après que t’aimerais ça avoir de quoi comme, je sais pas, moi, un genre de livre où t’as plein de gens impliqués dans la scène d’ici qui expliquent comment ils fonctionnent, qui réfléchissent à leur parcours, qui racontent comment ils s’impliquent dans leur communauté, avec des paroles franches, pas des longues phrases alambiquées avec des mots comme « alambiqué », t’sais du vrai monde qui dit des vraies affaires, pas de filtre, comme ça vient.
Ben là.
C’est parce qu’il existe cet ouvrage-là : c’est un livre électronique qui s’appelle Vrai parler : conversations avec le rap québécois. Tu mets ça sur ton iPad pis tu vis des émotions.
Ben quin!
Pis y en a pas rien que deux trois intervenants, dans ce livre-là. Y en a quarante-cinq.
Quarante-cinq!
Pis pas n’importe qui, à part de ça. De La fin des faibles, y a tes trois juges préférés, une coup’ de participants qu’on a tous ben aimés, y a un juge de la ronde éliminatoire, y a quasiment tous les artistes qui ont donné des performances. Le beau Pierre-Yves Lord est pas là, par exemple. Y a rien de parfait.
Pis y a pas juste du monde de ton programme, là-dedans, y a d’autres rappeurs et rappeuses, y a des journalistes, des DJ, des gérants, des producteurs, des animateurs de radio… Écoute, on couchera pas ici, mais y en a, du beau monde!
Faque t’attends quoi, là? Me semble que ça serait l’fun de dépasser une fois pour toutes les opinions de boomer qui disent que le rap, c’est pas de la vraie musique. T’sais, on en a assez, des malaises. C’est fini ce temps-là.
Va à la source, laisse les vrais te parler.
-Jason
Infolettre #9
Dans le but de permettre à son lectorat de rêver à des jours meilleurs, Ta Mère a confiée à sa nouvelle amie, Rébecca Déraspe, la mission d’imaginer le lancement que son livre aurait eu si on était en temps de non-pandémie…
À vous, lecteurs des Éditions de Ta Mère, vous les juste un peu plus cool que les autres, salut.
Dans un monde où les lancements existent encore mais en version « j’ai fait faire mes ongles », j’achète une robe pis je suis trop fébrile pour dîner. À 13h, je me prépare. De partout. Même de l’épilation. À 13h34, j’attends. À 13h56, j’attends. À 16h32, je refais mon maquillage de bouche. À 16h43, je suis dans un taxi en direction de la Taverne du Pélican. À 17h03, j’arrive avec des talons trop hauts pour mes capacités de « personne à (gros) oignons aux pieds ». Vite, le bar. Un verre de vin rouge. Au loin, j’aperçois Jean-Philippe Baril Guérard, à qui j’envoie la main l’air de dire « heille on connaît ça, toi pis moi, le théâtre, hein! » On me présente Stéphane Girard et Alexandre Castonguay. À nous quatre, on est colocataires du même lancement pis je suis impressionnée de rencontrer des gens qui font la même chose que moi (c’est-à-dire rester en bobettes toute la journée à souffrir sur leur divan). Un verre de vin rouge. Mon estomac vide supporte mal les 13 % d’alcool qui viennent avec le raisin. Pas grave. On lance pas des livres quarante mille fois dans sa vie. Je croise des connaissances à qui je raconte que « ah ah oui moi aussi pis toi sinon le printemps quand même wow merci merci oui il est magnifique ». Mes pieds hurlent « va chier » à ma décision de mettre des talons. Un verre de vin. La FORMIDABLE ÉQUIPE (à ce moment-là de la soirée je commence à crier pour rien) des Éditions de Ta Mère est là. Je fais des câlins beaucoup trop longs à Maxime, à Maude, à Rachel, à Marie-Claude, à Benoit pis je – un verre de vin – attends, attends, Benoit Tardif ? Le gars des illustrations ? Là, je sors des termes que je connais pas avec une voix suraiguë « en tout cas wow ta symétrie radiale pis tes règles de tiers de la de le les affaires graphiques wow quel talent j’adore j’adore ! »
Là, je me parle. Au coin, jeune fille. Doux. Doux.
Aux toilettes, j’essaie de faire disparaître le vin rouge qui a taché mes dents. J’accroche mon rouge à lèvres, j’en étale sans vraiment m’en rendre compte. Je suis trop occupée à contempler le livre que j’ai entre les mains. Je l’aime. L’amour.
Un verre d’eau.
Une vieille connaissance m’approche. À son contact, quelque chose se tend. Mémoire olfactive. Le moment que je m’apprête à passer va être désagréable. Son odeur me rappelle quelque chose qui se termine par un doigt d’honneur bien tendu au fond de la poche de mon pantalon.
« Pourquoi avoir choisi un titre moitié français, moitié anglais ? C’est pas un choix très respectueux de la langue française. J’imagine que c’est un effet de mode. »
Un verre de vin.
J’aurais dû dîner. Je me lance dans une explication trop émotive, je m’emporte, je décide d’enlever mes souliers, je les balance au visage de mon interlocutrice, je les remets. En tout cas pis bref.
On tape sur mon épaule. Je me retourne trop vite. Ma tête tourne. On veut une dédicace. Je veux un verre de vin. Je m’assois pour écrire des choses comme « bonne lecture » mais je me rappelle plus comment écrire. Genre vraiment. Les mots ? Je sais pas comment faire ça, moi.
Un verre d’eau vin.
Marie-Claude me demande si je suis correcte. Je me mets à pleurer. Je me rends compte que c’est pas à soir que je vais frencher. POURQUOI MOI JE TROUVE JAMAIS L’AMOUR MAQUILLAGE QUI COULE JEAN-PHILIPPE BARIL GUÉRARD QUI FAIT DES BLAGUES ROUGE À LÈVRES ÉTALÉ JE TITUBE JE TOMBE DANS LES PILES DE LIVRES J’AI MAL À L’ÂME WHY ME
Marie-Claude me met dans un taxi.
Le lendemain, je me réveille dans ma robe. Habillée dans la honte. Couchée en cuillère avec mon livre. Je l’aime. L’amour. Fin du cauchemar.
Ouf. Pour une fois que les règles sanitaires me rendent service. Ça va se passer exactement comme ça, mais personne va le savoir. (Ben non.)
La seule chose qui est vraie dans ce récit fictif, c’est que l’équipe des Éditions de Ta Mère est FORMIDABLE. Pis aussi que je suis fébrile. Pis aussi que j’ai hâte que ce petit livre, mon COMBATTRE LE WHY-WHY, mette sa robe de soirée pour se faire frencher par vos yeux.
Infolettre #8
Dans le but d’informer et de divertir son fidèle lectorat, Ta Mère avait eu la fausse bonne idée de demander à Alexandre Fontaine Rousseau de prendre le contrôle de son infolettre. Malheureusement, telle une belle au bois dormant de Villeray, Alexandre s’est étrangement assoupi en se piquant le doigt sur l’aiguille de sa table tournante. En attendant de trouver comment le réveiller, on a confié l’infolettre à d’autres auteurs de la maison.
Aujourd’hui, c’est au tour d’Alexandre Castonguay, auteur de J’attends l’autobus.
Salut, les lecteurs des Éditions de Ta Mère. Je m’appelle Alexandre Castonguay. C’est moi qui a écrit le livre J’attends l’autobus. Peut-être que vous allez le lire. Peut-être que non. Pour faire pencher la balance sur mon bord, une personne bienveillante responsable des communications m’a suggéré d’écrire un texte pour une infolettre. Elle m’a même donné un lien sur lequel cliquer pour que je m’inspire de ce qui a été écrit antérieurement. Parce que lorsqu’il est question de médias sociaux, « je ne suis pas le pogo le plus dégelé de la boîte », et elle en avait été avertie. Donc, me voilà devant mon clavier, dans l’inconfortable monde du marketing numérique, ne sachant trop par où commencer, et ce, parce que j’ai surtout très peur de me spoiler moi-même : c’est que je parle de moi à chaque page ou presque, dans le livre, alors faut que je fasse très gaffe. Seulement, il y a une caractéristique très importante de moi, un tabou pourrait-on dire, dont je ne fais jamais mention. Donc, afin de me vendre un peu sans vendre le punch du livre, je vais franchir une grosse étape dans ma vie en brisant le silence entourant ma craque de dents.
Oui, entre mes incisives, il y a un gros espace. Je vais garder pour moi le nombre de vingt-cinq cennes qui passent dedans; pudeur oblige. Il est si large, cet espace, qu’on peut parler de superficie; que même Vanessa Paradis et son espace dentaire à elle passent aisément dedans. J’ai parfois l’impression que ma craque est autonome. Qu’elle fait sa vie de craque dans un monde craqué. Je l’admire secrètement, ma belle grosse craque. Lui prête mille petites attentions, la brosse souvent afin qu’elle brille, pour, comme on dit, mettre les chances sur son bord. Ne lui dites pas, mais j’ai l’impression parfois que c’est elle, le cerveau, qu’elle me dirige, que mes actions, mes paroles et mes pensées sont déterminées par elle; une directrice artistique, comme. C’est un trou béant, tellement que les 130 pages de J’attends l’autobus ont, elles aussi, passé dedans.
Salut, les lecteurs des Éditions de Ta Mère. Je m’appelle Alexandre Castonguay. C’est moi qui a écrit le livre J’attends l’autobus. Peut-être que vous allez le lire. Peut-être que non.
Mais aujourd’hui, une chose est sûre, grâce aux Éditions de Ta Mère, j’affiche mon plus beau sourire.
Terres et forêts, la trame sonore presque officielle
🎧 ALERTE MIXTAPE! 🎼
Notre ami Alexandre Fontaine Rousseau a compilé douze chansons pour accompagner la lecture du recueil TERRES ET FORÊTS de Andrew Forbes. On voudrait pouvoir vous dire que chaque chanson fait très précisément référence à une nouvelle spécifique, mais le fait est que cette liste est plutôt inspirée par l’ambiance générale du livre. Mais gâtez-vous pis virez fous si vous voulez essayer de tracer des liens entre chaque pièce et chaque nouvelle. C’est clairement pas nous qui allons vous en empêcher!
Salon du livre de Montréal virtuel et synchrone
2020, année de toutes les adaptations!
Ta Mère t’invite à jaser avec ses auteurs dans le cadre du Salon du livre de Montréal version 2020, pour des séances de dédicace-rencontre virtuelles et synchrones.

Un 5 à 7 avec Mathieu Poulin
jeudi 12 novembre de 17h à 19h

Un apéro avec Carolanne Foucher
vendredi 13 novembre de 17h à 19h

Un café avec Véronique Grenier
samedi 14 novembre de 9h à 11h

Un samedi soir avec Jean-Philippe Baril Guérard
samedi 14 novembre de 20h à 22h
(ou, dans une ambiance plus matinale,
vendredi 13 novembre de 10h à 12h)
Pour réserver une plage horaire de 5 minutes, il faut acheter un livre. L’offre complète est ici.
Et comme pour toute bonne chose pas si simple à comprendre, il a un vidéo YouTube pour l’expliquer ici.
Vrai parler
Conversations avec le rap québécois
réunies par Jason Savard
Un livre disponible exclusivement en numérique!
Depuis 2014, Jason Savard a mené une série d’entrevues filmées avec plus d’une quarantaine d’acteurs et d’actrices du milieu du rap québécois. Vrai parler est né de la transcription de ces entretiens. Dans une forme qui se trouve à mi-chemin entre une histoire orale et un portrait varié et nuancé de la scène actuelle, les artistes interviewés abordent des thèmes comme l’engagement, les liens avec les médias traditionnels, l’industrie de la musique populaire au Québec, la présence des femmes dans le milieu, les relations avec le public et les considérations identitaires. Par la voix de ses artisans, Vrai parler offre une documentation inédite et vivante sur le rap québécois.
Avec la participation de :
2Faces, Bbrain, Beeyoudee, Boogat, C-Drik, Carlos Munoz, Chub-e Pelletier, Cobna, Dee, Dice B, Dirty Taz, DJ Horg, Dramatik, Égypto, Félix B. Desfossés, FiligraNn, Goofy Welldone, Helmé, Ironik, Izzy-S, J.Kyll, Jam, Keithy Antoine LadyspecialK, KNLO, Koriass, Laurent K. Blais, Mocy, Monk.E, Ogden, Olivier Boisvert-Magnen, Olivier Brault, P.Dox, Rap de rap show, Richman, Rico Rich, Ruffsound, Sam Rick, Sarahmée, Sev Dee, Souldia, S.P., Steve Jolin, Tizzo, Wahlee Sparks et Webster.
Pour vous le procurer, en PDF ou en Epub, c’est ici.
