Navet Confit
Navet Confit crée des odes à l’insignifiance depuis une dizaine d’années, en donnant une importance démesurée au futile et en minimisant le fondamental, sur des musiques oscillant entre la lourdeur légère et la légèreté lourde. Le parolier et multi-instrumentiste a une passion avouée pour le travail de studio (prise de son, mix, arrangements) et réalise ses propres albums en plus de ceux d’autres artistes (Marc-Antoine Larche, Ludo Pin, MAUDE, Cou Coupé, etc.). Le Navet se plaît à donner des textures aux sons comme il joue avec les mots, pour créer un certain flou guidé par une volonté de libre interprétation de son œuvre, dont il offre des relectures parfois très différentes en concert. Après trois albums, quatre nominations à l’ADISQ et quelques tournées et festivals, le légume fait une incursion dans le monde du théâtre comme compositeur et musicien live (Clotaire Rapaille : l’Opéra Rock, Villes mortes, Disparu(e)(s), L’Assassinat du Président, le iShow). En novembre 2013, Navet Confit revient à son premier amour, la musique, en lançant trois nouveaux albums (LP4, LP5 et LP6). Son CV à l’international est rempli de succès, mais son humilité légendaire le pousse à camoufler la moitié de ses expériences, comme celle de directeur musical de L’Opéra électronique de Ravel à Saint-Pétersbourg depuis 2002 et, fait étonnant, celle d’avoir composé l’hymne de la chute du mur de Berlin, qui résonne encore dans nos têtes, alors qu’il n’avait que huit ans.