Les fausses couches
de Steph Rivard
Ma maison n’est pas juste une maison, c’est la peur et la porte qui mène à la cave, mon père et maman, et tous ceux qui s’aiment mal. C’est les épaules de mémère plus anciennes que tout, des promesses de promenades juste nous deux ensemble que ma grande sœur Lucille ne tient jamais, des fleurs desséchées entre les pages jaunies de l’Officiel du Scrabble, la télé tout le temps ouverte comme la bible sur la table de chevet de ma tante Solange; c’est tout ça, un trésor de fossiles sculptés à même une falaise, et tout ce que je crois connaître.
Dans ce qu’on pourrait qualifier de fusion étrange entre le récit d’enfance, l’autofiction et un épisode particulièrement intense de La famille Addams, Steph Rivard raconte l’existence de William, un jeune garçon de douze ans qui grandit tant bien que mal entouré de sa famille élargie dans une immense maison aux accents tant gothiques que banlieusards.
Les fausses couches, c’est un coming of age par le deuil, la maladie mentale et la magie, mais c’est aussi une lettre d’amour à l’importance des liens familiaux, aussi désaxée cette famille soit-elle.
Parution : 28 octobre 2013
ISBN : 978-2-923553-48-1
144 pages, 15$
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